terça-feira, 30 de setembro de 2008

A ideologia no seu melhor (ou pior)

Le capitalisme financier n'est pas seulement anglo-saxon. Il est universel et a de beaux jours devant lui, tout simplement parce qu'il n'est pas une création arbitraire, comme pouvait l'être un système de type soviétique. Ce capitalisme-là est l'expression d'innombrables processus spontanés créés pour répondre aux besoins des êtres humains. Il remplit deux fonctions fondamentales : orienter les ressources d'épargne vers les activités où elles obtiennent la plus forte rentabilité et prendre en charge les risques de la manière la plus efficace. Certes, le capitalisme financier ne peut pas remplir ces fonctions de manière parfaite, parce que l'information ne peut jamais être parfaite. Mais il les remplit mieux que n'importe quel autre système imaginable.

Les difficultés actuelles ne sont en rien une manifestation de la faillite de ce système. En effet, la crise financière est essentiellement une crise de l'interventionnisme étatique. Elle résulte en particulier de l'extraordinaire instabilité de la politique monétaire américaine au début du XXIe siècle, politique monétaire qui n'est évidemment pas contrôlée par le marché, mais décidée arbitrairement par des autorités publiques.

Pour que ce capitalisme financier prenne fin, il faudrait ou bien que tout le système financier soit étatisé - ce qui est exclu - ou qu'il explose parce qu'il constituerait un système incohérent, ce qui n'est pas le cas. Sur le long terme, la crise actuelle apparaîtra comme un simple accident de parcours qui aura peut-être permis de liquider les entreprises financières les plus mal gérées et d'inciter les autres à mieux évaluer les risques. La plus grande menace vient du renforcement probable des réglementations.


E isso mesmo camarada! Para acabar com a crise, devemos acabar com a regulação dos Estados. E isso, mesmo se os mercados não conseguem entendê-lo : porque é que Wall Street esta em cada quando o congresso não aprova o Plano Paulson. Se o mercado (quem é esse?) fosse inteligente e realmente liberal, ele devia receber essa recusa (com a ajuda dos mais liberais dos republicanos) com champagne.

PS : o autor do texto citado chama-se Pascal Salin. Segundo me dizem é um dos economistas mais liberais por terras francesas.

1 comments:

Zèd disse...

Brilhante. Assim ao longe, 1929 também me parece um "simples acidente de percurso" (sic).